
Critique « Beaux-Parents » (2019) : « Et si des beaux-parents adoraient leur gendre ? »
Et si des beaux-parents adoraient leur gendre ? Beaux-Parents Nous vous avons récemment relaté les
Chronique d’un amour fragile.
Double prix d’interprétation (meilleur acteur et meilleure actrice) au festival de Chicago, « L’ombre d’un mensonge » est une étonnante et subtile romance signée du réalisateur belge Bouli Lanners.
Notre critique (sans trou de mémoire) au gré du vent qui balaie l’île de Lewis…
Synopsis :
Phil (Bouli Lanners) a quitté la Belgique pour l’île de Lewis au nord de l’Écosse, le fief d’une communauté de presbytériens à la vie ritualisée et austère. Jovial, travailleur, il a su se faire apprécier des habitants. Malgré tout Phil reste l’étranger, celui dont on se méfie un peu. Et Angus (Julian Glover), le propriétaire terrien pour qui il travaille comme homme à tout faire, ne se prive pas de le lui rappeler. Victime d’un AVC, sans conséquences physiques, mais qui lui fait perdre la mémoire, Phil, à son retour de l’hôpital est confié aux bons soins de Millie (Michelle Fairley), la fille de son patron, une femme indépendante, travaillant en ville dans une agence immobilière. Célibataire, sans enfant, elle a suffisamment de temps pour aider Phil à reprendre pied dans sa vie. Discrète, prévenante, elle fait son possible pour que Phil retrouve ses souvenirs, ses habitudes dans un environnement et des gens qu’il ne reconnaît plus. Mais alors que la mémoire de Phil reste défaillante, Millie lui confie qu’avant son accident ils ont été amants…
Le réalisateur Bouli Lanners (« Ultanova », « Eldorado », « Les Géants », « Les Premiers », les Derniers »…) célébrait jusqu’à présent plutôt l’amitié dans ses films. C’est donc un choc de le voir quitter sa chère Belgique pour poser sa caméra en Écosse, tourner en anglais et oser pour la première fois une histoire d’amour.
Et pas n’importe quelle romance car entre deux cinquantenaires, l’un déraciné, malade, un rien bourru et une « vieille fille » engluée dans le conformisme de sa communauté presbytérienne. Il nous offre à cette occasion un superbe portrait de femme illuminé par l’excellente Michelle Fairley, actrice nord-irlandaise remarquée pour son rôle de Catelyn Stark dans la série « Game of Thrones ».
Bouli Lanners filme avec une immense délicatesse la vie rurale de l’île de Lewis et sa communauté presbytérienne. Le réalisateur alterne les magnifiques plans de nature sauvage et d’océan indomptable et son histoire romanesque toute empreinte du mystère de ses attachants personnages.
Le film n’obtient pas la note de huit en raison d’un scénario limité en personnages, en dialogues et en rebondissements.
Yves Legrand – Le 16 mai 2022
Sources Photos :
Et si des beaux-parents adoraient leur gendre ? Beaux-Parents Nous vous avons récemment relaté les
« Pas de vagues » est un film signé Teddy Lussi-Modeste qui s’inspire de son expérience face à la plainte pour harcèlement déposée par une adolescente lorsqu’il était prof de français dans un collège.
Nous prenons donc la plume pour donner notre avis.
10 ans déjà que nous ne sommes pas retournés dans ce petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Exit le duo mythique Clavier-Depardieu, place à Gilles Lellouche et Guillaume Canet pour incarner Astérix et Obélix dans « Astérix et Obélix : L’empire du Milieu ».
Notre critique ne va pas tomber à bras raccourcix sur le film mais en assumer le ying et le yang !
This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.