Pourtant, le cinéaste n’en était qu’à son second coup d’essai derrière la caméra, il n’avait réalisé que « Crying Freeman » en 1995, pour ainsi dire un novice avant « Le Pacte des loups » dont l’’idée de scénario est née au sein même des studios de « Canal+ Ecriture », une branche destinée à soutenir de jeunes scénaristes (ici, Stéphane Cabel).
Comment expliquer le succès d’un film pourtant très attaqué par la critique à sa sortie ?
D’abord par sa volonté de vouloir rivaliser avec les blockbusters américains et surtout de proposer un cinéma français grand public qui s’éloigne des habituelles recettes académiques, les comédies.
« Le Pacte des loups » ne se réduit pourtant pas à un produit calibré pour séduire aussi bien les jeunes que le spectateur lambda. Bien au contraire, Gans tente de démontrer un véritable savoir-faire et des moyens techniques appréciables (même si ceux-ci ont considérablement vieilli) qui lui permettent de s’aventurer dans les contrées peu fréquentées dans l’hexagone du film d’aventure fantastique.