Sous ses airs de faux remake de « Deep Impact », « Greenland » prend la tangente par rapport aux exemples ci-dessus. Pas étonnant quand on sait qu’au départ c’est Neill Blomkamp (« District 9 », « Elysium », « Chappie ») qui était rattaché au projet. Le cinéaste sud-africain quitte soudainement le film pour divergences artistiques et c’est finalement Ric Roman Waugh, réalisateur de « La Chute du Président » déjà avec Gerard Butler, qui reprend le projet.
Le cinéaste décide de raconter un film plus intimiste qu’il n’y paraît. Le spectateur va suivre la famille Garrity dans son périple pour rejoindre la zone protégée contre cette catastrophe sans précédent.
Dans ce genre de film, nous avons toujours droits à des effets visuels qui nous en mettent plein les yeux, « Greenland » tente plutôt de nous montrer l’envers du décor. La panique des foules, le désespoir des familles, la loi du plus fort sur le plus faible, tous les côtés sombres de l’humanité sont ici mis en avant. Cela pourrait énerver et heurter certaines personnes mais la volonté du long-métrage est louable, se focaliser sur la panique et le traumatisme d’une population aux abois à travers le regard d’une famille.