Critique de « Logan » (2017) – Old man look at my life
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I Believe I Can Ski !
Le film de sports toujours considéré comme un sous-genre au cinéma, nous revenait en 2016 avec une nouvelle œuvre biographique ou biopic sur une personne qui va révolutionner une discipline et devenir un modèle pour toute une génération et même une nation entière. Le thème est assez courant au cinéma avec comme exemples, « Rocky » (1976) « Coach Carter » (2005), « The Fighter » (2010), « Ali » (2001) ou dernièrement « Creed II » (2019).
« Eddie The Eagle » est de cette trempe lui aussi, produit par l’excellent réalisateur Matthew Vaughn (« Kick-ass », l’excellent « Kingsman »), réalisé par Dexter Fletcher (récemment venu sauver « Bohemian Rhapsody » du nauvrage) et interprété par Taron Egerton (le jeune Eggsi dans « Kingsman » et prochainement en Elton John dans « Rocket Man ») ainsi que par Hugh « Wolverine » Jackman.
À la vue des bandes annonces, « Eddie The Eagle » promettait d’être un bon « feel good movie ». Un exercice périlleux qui bien emballé, reste un plaisir irrésistible mais mal géré, peut devenir une guimauve indigeste.
Reste à savoir dans laquelle des deux catégories se situe le film de Dexter Fletcher ?
Synopsis :
Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary. Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique…
Il y a des films comme ça, qui passent parfois inaperçus et débarquent dans nos salles totalement incognito, mais parfois, on a envie de quelque chose de différent. Entre deux blockbusters, on a besoin d’un petit moment de calme devant un film qui nous surprend par sa légèreté, sa bonne humeur. Un long métrage qui nous enlace et qui une fois sorti de la salle, nous laisse le sourire aux lèvres avec un sentiment de bien-être apaisant.
« Eddie The Eagle » est de cette trempe-là.
Un délicieux moment de cinéma en toute modestie, le film de Dexter Fletcher déborde de sincérité et d’affection. Une œuvre sans cynisme, sans méchanceté, « Eddie The Eagle » est tout simplement un modèle de positive attitude.
Il est clair que le long métrage ne révolutionne rien et se permet même de s’inspirer de « Rasta Rocket » (film culte de 1993, sur des Jamaïcains qui s’entraînent en bobsleigh pour les JO). D’ailleurs, les quelques clins d’œil au film de Jon Turteltaub sont ici parfaitement justifiés : on a affaire au même type de divertissement familial parfaitement troussé, calibré pour tirer une petite larme et un large sourire complice. Et parfois que cela fait du bien !
« Eddie The Eagle » est une petite échappatoire où, l’espace d’un film, on ne pense à rien d’autre qu’au plaisir de savourer un bon moment d’une tendresse infinie.
Grâce tout d’abord, à l’enveloppe délicieusement rétro du film, qui happe dès les premières minutes. De sa bande son agréable composée par Matthew Margeson à la police « old school » des titres, « Eddie the Eagle » s’amuse avec un plaisir évident à filmer les années 80 et leurs couleurs.
Ensuite, le scénario (de Sean Macaulay et Simon Kelton) est d’une efficacité redoutable. C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on suit l’aventure incroyable d’Eddie Edwards interprété avec brio par un touchant Taron Egerton dont le duo avec Hugh Jackman fonctionne parfaitement. Sans vraiment ne rien réinventer ni tordre les codes du film de sports, le long métrage respecte le genre et témoigne d’un vrai savoir-faire en matière d’équilibre. Préparez-vous à rire et être émus par la poursuite du rêve de ce héros insolite.
Dexter Fletcher réalise un bon film et un joli exploit en créant un lien indéfectible entre ses personnages, son histoire et le spectateur touché par la justesse de ce portrait qui nous pousserait à poursuivre nos rêves.
Au final « Eddie The Eagle » est une œuvre pleine de bonnes intentions, qui se laisse regarder avec un plaisir non dissimulé et qui est portée par un duo d’acteurs impeccable. Un long métrage emballé avec humour et tendresse pour nous rappeler que croire en ses rêves rend bien sûr tout possible à force de persévérance et d’abnégation.
Un remède efficace contre la déprime !
Note : 7/10
Julien Legrand – Le 17 janvier 2019
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