Cette seconde enquête nous offre une nouvelle recrue, Daphné Constant (Naïla Louidort), imposée par son patron Jacques (Benoit Gouin) mais les deux femmes s’opposent diamétralement dans leur éthique de travail. Expérimentée, Céline défonce des portes quand Daphné suit le code de procédure à la virgule prêt. On devine que leurs différences finiront par constituer une force nouvelle au fil des neuf épisodes d’une heure.
En transposant l’action de sa série dans l’historique ville de Québec, le scénariste et producteur lui fait perdre son style Nordique caractéristique des œuvres scandinaves habitées par des psychopathes tous plus malfaisants les uns que les autres (Octobre) au profit d’une exploration en profondeur d’un monument de la ville de Québec : Le Château Frontenac. Au passage le réalisateur nous offre la magie de Québec et du Saint-Laurent au cœur de l’hiver.
Avec une troisième saison déjà en développement, qui sera cette fois localisée dans les Cantons-de-l’Est : « The Wall – La Faille » constitue une agréable alternative aux séries noires nordiques et aux « classiques » séries américaines picorant aux unes et aux autres des éléments mais surtout en mettant en lumière quelques joyaux de la « Belle Province ».
Note : 7/10
La série gagne en qualité avec la nouvelle adjointe et le choix du lieu principal quasi vidé par la pandémie a permis de filmer le Château Frontenac comme jamais dans ses moindres recoins.
Yves Legrand – Le 29 janvier 2022