Critique « Cardinal » (2017) : À chaque saison, sa raison d’être… ou de mourir !
« Cardinal » est une série policière canadienne adaptée des romans éponymes de Giles Blunt composée de 4 saisons de 6 épisodes chacune.
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Pirates tell no good tales anymore!
Cinq ans après une dernière aventure mitigée, la franchise Pirates des Caraïbes est relancée pour un cinquième volet qu’on espérait plus spectaculaire et conforme à nos attentes. Exit donc Rob Marshal et son travail passablement médiocre sur le quatrième et bonjour à un duo de réalisateurs, Joachim Ronning et Espen Sandberg (les auteurs de l’excellent « Kon Tiki »).
À la distribution de ce nouvel opus, on retrouve bien sûr tous les habitués de la saga, notre fringant capitaine Johnny Depp, le toujours énergique Geoffrey Rush, une bande de petits nouveaux comme Brendon Thwaites et Kaya Scodelario qui seront poursuivis par le charismatique Javier Bardem en grand méchant.
Ce nouveau volet allait-il faire oublier son prédécesseur et remettre les voiles dans le droit chemin ou est-il juste un prétexte pour renflouer les coffres de Disney ?
Synopsis :
Jack Sparrow est confronté au redoutable Capitaine Salazar et ses pirates meurtriers; Jack Sparrow se retrouve dans le Triangle des Bermudes à la recherche du légendaire Trident de Poséidon, un puissant artéfact qui donne un pouvoir absolu sur les mers.
On penche plutôt pour la deuxième interrogation, le constat est simple : Disney n’arrive pas à se détacher de ses franchises lucratives et à les arrêter avec dignité. Ce cinquième opus des aventures du capitaine Jack Sparrow est peut-être le moins abouti. Il sonne comme le glas d’une franchise à bout de souffle. La production a tenté de réanimer la flamme d’une saga entamée il y a plus de dix ans avec son excellent premier volet, qui régalait par sa fraicheur et son spectacle distrayant. Un succès au rendez-vous qui avait fait naître un deuxième épisode, « Le secret du coffre maudit », meilleur chapitre de la saga avec le premier opus. Depuis lors, plus grand chose à se mettre sous la dent si ce n’est la même soupe encore et encore.
La firme aux grandes oreilles a voulu encore une fois, remplir son cahier des charges au maximum. Le tandem Ronning – Sandberg s’est fait avaler tout cru par la production et ses directives trop pesantes. En plus d’un scénario prévisible, parfois à la limite de l’acceptable, cet épisode offre une histoire usée et redondante. « La Vengeance de Salazar » se perd dans des intrigues poussives sans aucune inventivité ou recherche de nouveautés.
Le duo de réalisateurs n’a pu faire que du fonctionnel sans vraiment pouvoir injecter une réelle dose de créativité. Ils se contentent tous deux de filmer à distance les péripéties de ces pirates fatigués.
De plus, la distribution n’est pas en reste, des personnages fades, des acteurs qui cabotinent (mention spéciale à Javier Bardem et Brendon Thwaites) et un Johnny Depp qui joue son personnage comme toujours ni plus ni moins.
Un long métrage qui se regarde sur un rythme long parfois très lent mais qui est malgré tout capable de quelques belles envolées spectaculaires (voir la séquence de braquage d’une banque).
Des effets spéciaux pas toujours très beaux mais vite oubliés par les quelques sympathiques paysages et décors que le film propose. Une bien maigre consolation.
Ce cinquième volet tente de jouer sur la nostalgie du spectateur et fan de la trilogie initiée par Gore Verbinski, notamment en lui servant toutes les plus belles partitions de Hans Zimmer mais cela ne fonctionne qu’un temps.
Malgré quelques qualités indéniables « La Vengeance de Salazar » n’atteint pas son objectif, celui de renouveler une saga en perdition et de retrouver le charme d’antan. Les codes du genre ne suffisent plus à faire voguer le spectateur sur des eaux spectaculaires et ses qualités comme l’humour ne peuvent plus occulter les nombreux défauts présents.
Ce « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » est une déception, pas à la hauteur du spectacle attendu pour un film de ce calibre. Un long métrage qui a pour seul but de brasser beaucoup d’argent. Une désillusion qui en amènera d’autres au vu de la scène post-générique. Courage moussaillons !
Note : 4,5/10
Julien Legrand – Le 12 mars 2020
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