Les acteurs nous offrent dans ce film une prestation agréable, notamment les jeunes têtes blondes qui interprètent les élèves qui jouent à la perfection ces enfants socialement inadaptés et surdoués. Chacune de leurs apparitions à l’écran instaure un malaise certain dans la narration et dans le ressenti du spectateur. Bref, ils crèvent l’écran.
En plus de jouer avec les codes de l’image et de la narration, le long métrage de Sébastien Marnier s’offre le luxe d’offrir une bande son originale qui joue habilement, elle aussi, avec les codes du cinéma (en plus de jongler avec les codes musicaux, cela va de soi). Composée par le groupe « Zombie Zombie », celle-ci est fortement inspirée par le cinéma d’horreur des années 80, et plus particulièrement par les scores des films de Carpenter. Elle comporte également quelques reprises de Patti Smith (la chorale de l’école).
De plus, la musique se confondra régulièrement avec les sons ambiants en une sorte de bruit parasite, renforçant encore l’atmosphère anxiogène qui se dégage de certaines séquences.