Critique de « Outlaw King » (2018) – Netflix dans les pas de « Braveheart ».
Netflix dans les pas de « Braveheart ». Outlaw King L’Ecosse a longtemps inspiré le cinéma. Sa
L’Enterprise en panne d’inspiration.
Troisième voyage pour l’USS Enterprise et son équipage dans une nouvelle aventure mais sans JJ. Abrams parti s’occuper de la concurrence « Dans une galaxie lointaine très lointaine… » Orphelin de son cinéaste, la franchise « Star Trek » se trouve donc un autre metteur en scène avec Justin Lin (la saga « Fast and Furious ») qui doit s’émanciper des deux bons volets précédents.
Ce troisième opus se devait d’être original et de proposer un angle nouveau à la saga intergalactique.
Tâche ardue donc pour Justin Lin après un premier épisode qui posait très bien les bases de l’univers et le deuxième, « Into Darkness » qui développait des thèmes où l’humain exprimait sa peur de l’inconnu, protégeait sa planète d’une future invasion et amplifiait la curiosité de l’homme pour les voyages spatiaux.
Le cinéaste avait donc beaucoup de pression sur les épaules. Réussit-il à emmener la saga dans une autre dimension à l’image de son prédécesseur tout en proposant un œil neuf afin d’éviter de lasser le public ?
Synopsis :
Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l’espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace.
On ne va pas mâcher nos mots, le pari est à moitié réussi, une créativité et une originalité en demi-teinte (un film qui s’inspire d’ailleurs d’un des vieux épisodes de la série TV).
Le long métrage de Justin Lin essaye plus d’en mettre plein la vue plutôt que de proposer un spectacle intelligent et qui suscite l’évasion. Une œuvre qui essaye de caresser les fans dans le sens du poil à l’aide de quelques clins d’œil mais aussi de pourquoi pas verser une larme avec un hommage à Léonard Nimoy joliment amené.
Le scénario signé Simon Pegg tente pourtant d’apporter une touche d’humour et se focalise plus sur les membres de l’équipage de l’Enterprise où l’humain et le groupe prédominent sur l’action. Une idée et un choix intéressant qui renvoie aux fondements de la série d’origine.
Néanmoins Justin Lin n’est pas JJ. Abrams, son prédécesseur qui développait ses personnages au sein même de l’action en jouant sur les caractéristiques propres à chacun. Lin lui, se retrouve piégé dans un scénario soutenu par un rythme lent, mélancolique et routinier, mais néanmoins pas désagréable à suivre, un long métrage dans lequel le cinéaste met plus en évidence le travail d’équipe au dépend de l’action.
Un film qui pêche un peu par son manque de suspense mais qui remplit son cahier des charges avec de très beaux effets spéciaux et des acteurs crédibles (Chris Pine notamment).
Rien de nouveau dans la galaxie « Star Trek ». Un spectacle correct qui ravira les amateurs de gros blockbusters bourrés d’effets visuels en tout genres, mais qui décevra potentiellement certains « Trekkies » en ne proposant rien de globalement excitant après l’excellent second volet. Une petite déception divertissante.
Note : 6/10
Julien Legrand – Le 18 avril 2019
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