Synopsis :
Patience Portefeux est interprète judiciaire franco-arabe, en charge des traductions des écoutes téléphoniques réalisées pour le compte de la brigade des Stups. Lors d’une enquête, elle découvre que l’un des trafiquants n’est autre que le fils de l’infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère. Patience décide de le protéger et se retrouve à la tête d’une cargaison de cannabis qu’elle décide d’écouler pour soulager ses dettes. Cette nouvelle venue dans le milieu est surnommée par les policiers “La Daronne”. La « galérance » elle est finie, bonjour la double vie !
Pour ceux qui l’ignorent, « la daronne » est un terme argotique inscrit au dictionnaire, signifiant : la mère ou l’épouse du daron : le père.
Alors que nous critiquions récemment le choix de conserver le titre éponyme d’un roman ; ici le titre aurait tout pour attiser la curiosité du spectateur potentiel. Hannelore Cayre, qui cosigne le scénario dit s’être inspirée de son expérience d’avocate pénaliste pour imaginer cette tragicomédie quelque peu farfelue. Son roman fut récompensé en 2017 du Prix du polar européen et du Grand prix de la littérature policière.