Il faut féliciter les deux actrices pour leur alchimie et souligner le travail exceptionnel de Sara Mortensen qui s’est investie dans ce rôle difficile coachée par d’authentiques personnes atteintes du syndrome d’Asperger afin de proposer une « Astrid » quasi identique à une vraie autiste tant dans les hésitations, les non-regards, la démarche et les autres gestes du quotidien. Quant à la séance de parole à laquelle elle assiste dans plusieurs épisodes, ses participants sont des comédiens, autistes ou non.
L’association de la jolie femme ronde, mère célibattante et de la documentaliste isolée dans ses archives et son monde formaté fonctionne très bien et à ceux qui trouveraient que la série prend des licences avec la réalité policière ; nous leur objecterons que les séries US « Prodigal Son », « Elementary » et « The Mentalist » en font tout autant voire plus.