Synopsis
Durant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, Marcel Mangel s’engage, sous le nom de Marcel Marceau, dans la Résistance française, sous l’influence de son frère Simon et de son cousin, Georges Loinger. En partie par le mime, il aidera de nombreux enfants orphelins, dont les parents ont été tués par les nazis.
Bien avant la crise sanitaire que l’on connaît actuellement, l’année cinéma 2020 débutait sous les meilleurs auspices avec, entre autres, « 1917 » et « Jojo Rabbit » deux films de guerre aussi différents que réussis dans leur façon de traiter des événements dramatiques. Par le biais du biopic, « Resistance » offre encore une autre vision des choses car contrairement aux deux films précédemment cités, qui sont de pures fictions ancrées dans la réalité, on suit ici les événements par le regard d’un personnage qui les a vécus, de quoi leur donner encore plus de poids.
Par un curieux mélange d’humanité et de cruauté, qui s’enchaînent sans transition, le réalisateur nous plonge dans l’horreur de la guerre sans ménagement. Le récit alterne sans cesse entre la tendresse et détresse, d’une scène qui vous décroche un sourire à une autre où l’on se demande comment un être humain peut en arriver à commettre de telles atrocités.