Critique de Annihilation (2018)
bienvenue dans la 4ème dimension Annihilation Alex Garland avait surpris tout le monde, le public comme
The Electric State (2025)
La science-fiction est toujours aussi prisée, que ce soit au cinéma ou sur les plateformes de streaming. En 2025, Netflix a dépensé 320 millions de dollars avec « The Electric State » et son casting de haute volée pour offrir à ses abonnés un film ambitieux signé des frères Russo.
Notre critique va tenter de ne pas tout faire disjoncter !
Synopsis :
Dans un passé alternatif, au tournant des années 1990, l’humanité a gagné de justesse une guerre contre les robots qui demandaient l’égalité des droits . En 1994, Ethan Skate, le milliardaire des technologies responsable de ladite victoire, règne sans partage. Mais voici qu’une adolescente rebelle, Michelle (Millie Bobby Brown) met sans le savoir à mal l’empire de Skate (Stanley Tucci) en partant à la recherche de son frère cadet, un petit génie prénommé Christopher (Woody Norman), qu’elle croyait décédé dans un accident. Forcée de traverser de dangereuses contrées encore peuplées de robots, Michelle sollicite l’aide d’un contrebandier, Keats (Chris Pratt).
Malgré un casting multi récompensé, avec Millie Bobby Brown (« Stranger Things », « La demoiselle et le dragon »), Woody Harrelson (voix de Mr Peanuts) , Ke Huy Quan (oscarisé pour « Everything Everywhere All at Once »), Stanley Tucci (« Conclave », « Spotlight »), Giancarlo Esposito («Breaking Bad »,la série « La résidence » en 2025), Jason Alexander (« Seinfeld ») le long métrage des frères Anthony et Joe Russo (« Avengers Infinity War » et « The Gray Man » déjà pour Netflix) s’est effondré sous les critiques à l’instar du site Rotten Tomatoes, qui répertorie les avis des critiques de cinéma et où le film recueille 23 % (sur 100).
Publiée en 2018 à la suite d’un financement participatif, la bande dessinée éponyme de Simon Stalenhag se voulait une réflexion sur l’intelligence artificielle et sur la coexistence entre les humains et les robots.
Malheureusement, les frères Russo ont considérablement « dilué le matériel de base » (dixit Variety) qui ajoute que l’ambiance et le style de l’œuvre originale n’ont pas été respectés.
Talentueuse jeune actrice, Millie Bobby Brown (Michelle) nous avait habituée à faire des choix plus judicieux même si elle livre une performance très correcte. Chris Pratt (Keats) se contente par contre de rejouer son personnage de gentil renégat mi-futé, mi-bêta dont l’humour tombe souvent à plat.
Quant aux méchants, ils sont tout aussi largués, Stanley Tucci (en clone de Steve Jobs) et de Giancarlo Esposito n’effraient personne.
Heureusement, l’univers rétro futuriste proposé, les décors, les effets spéciaux sont époustouflants de qualité et c’est le moins que l’on peut espérer avec un budget aussi consistant quant à la musique signée Alan Silvestri elle est plutôt plaisante.
NOTE :
0
/10
Le problème principal, on pourrait même le qualifier d’existentiel de « The Electric State », c’est qu’à trop vouloir resssembler à du Spielberg (« E.T », « Ready Player One » et tant d’autres), les frères Russo baclent leur introduction avec une mise en place mal ficelée, peu claire, qui demande au spectateur plus qu’une adhésion à un certaine science fiction, elle lui demande de réécrire son propre passé…
Reste un film familial où les robots semblent les êtres le plus remplis d’humanité et c’est peut-être ce qui le sauve du naufrage.
Yves Legrand – le 28 mars 2025.
Sources Photos :
© 2025 Netflix
