
Critique « Le Chant du Loup » (2019) – « Ce n’est pas l’Homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’Homme »
« Ce n’est pas l’Homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’Homme » Le
James Hawes, réalisateur d’ « Une vie » (2024) propose avec « The Amateur » un film de vengeance adapté du roman de Robert Littell.
Notre avis se trouve-t-il résumé dans le titre ?
Synopsis :
harles Heller (Rami Malek) est cryptographe pour la CIA. Sa femme Sarah est tuée lors d’une attaque terroriste à Londres. Il va rapidement comprendre que ses supérieurs ne vont rien faire, en raison de divergences internes. Charles décide alors de faire du chantage auprès de l’agence pour qu’elle le forme et le laisse poursuivre lui-même les meurtriers de sa femme…
Il y a quarante quatre ans sortait « L’ Homme de Prague » (1981), de Charles Jarrott, avec John Savage et Christopher Plummer et nous n’avons pas d’explications sur ce qui a poussé James Hawes à faire une adaptation modernisée du roman d’espionnage de Robert Littell intitulée « L’ Amateur » (en français). Charlie Heller (Rami Malek) y voit sa vie basculer lorsque Sarah, sa femme, (Rachel Brosnahan) est tuée dans une prise d’otages.
Utilisant ses talents de cryptographe, son appétence pour les explosifs et les capacités de renseignements apprises auprès de l’agent Henderson (Laurence Fishburne), il se lance dans une vendetta meurtrière qui l’emporte autour du monde (Londres, Paris,, Marseille, Istanbul, Madrid).
Deuxième réalisation du cinéaste britannique James Hawes, ce film d’espionnage ressemble à une commande ; certes la distribution relevée, avec Rami Malek (« BOHEMIAN RHAPSODY ») et Laurence Fishburne (« THE MATRIX »). Malek s’était déjà fait connaître auparavant dans une série « Mr Robot » où il incarnait un pirate informatique.
Ici, il campe un homme ordinaire, introverti, un geek qui à l’issue d’un entraînement devient un excellent tireur et un pro du corps-à-corps.
On retrouve le style, un brin paranoïaque qu’on avait apprécié dans « Les trois jours du Condor » avec Robert Redford (1975) ou l’histoire de l’homme traqué mais proactif et déterminé de la trilogie « Bourne » ; toutefois dans « The Amateur » Malek ne rivalise avec Matt Damon puisqu’il incarne ici un homme peu affuté qui compense par son ingéniosité.
C’est là que se trouve la véritable originalité du film qui se veut une réflexion sur le deuil, la solitude et qui pose une question pendante depuis « Un justicier dans la ville » : « La justice parvient-elle à faire cicatriser les plaies ? ».
Malheureusement, le film se cache derrière son scénario de vengeance et la colère de son anti-héros sensible mais déterminé sans développer son sujet plus politique.
On aurait aimé que James Hawes aille plus loin et explore la zone grise autour des « Black Ops » qu’il a esquissé.
« The Amateur » propose une mise en scène efficace, un rythme tendu, des scènes d’action réalistes sans réinventer le thriller d’espionnage !
Yves Legrand – le 13 avril 2025.
Sources Photos :
© 2025 Disney Benelux
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