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Monsieur Box-Office

James Cameron 

James Cameron est certainement l’un des réalisateurs, scénaristes et producteurs les plus populaires et les plus acclamés de sa génération. Le cinéaste est le roi du Box-Office puisque deux de ses films sont encore aujourd’hui présents dans le top 10 des films les plus rentables de tous les temps.

Fan de science-fiction depuis sa plus tendre enfance, il a produit et réalisé des longs métrages qui font aujourd’hui incontestablement partie de la Pop Culture et du paysage cinématographique avec la saga « Terminator » et ses deux premiers volets très réussis, « Aliens », « Titanic » ou encore « Avatar ».

Couronné de plusieurs Oscars et de nombreuses nominations pour ses productions souvent importantes et coûteuses, ses films ont ouvert la voie à un nouveau type de réalisation et à une avancée conséquente des effets spéciaux établissant de nombreux records de performance aux États-Unis et dans le monde.

Bref, vous l’aurez compris qu’on aime ou pas, James Cameron a marqué le septième art de son empreinte comme ses homologues Steven Spielberg et Robert Zemeckis.

Retour sur la carrière d’un pionnier des effets spéciaux et d’un roi du Box-office.

Photo by Alex de Brabant for Rolex.com
  • Petite bio :

James Cameron est né à Kapuskasing dans la province de l’Ontario au Canada en 1954. Le futur cinéaste grandit cependant à Chippawa, une petite ville située juste à l’extérieur des chutes du Niagara. Ses parents sont de nature exigeante et lui inculque une discipline de fer, grâce à laquelle il développe une énergie créative et une éthique de travail infatigable. Son père, Phillip Cameron, était ingénieur en électricité et sa mère, Shirley Cameron, était une artiste. Elle a notamment encouragé son fils à peindre et à dessiner (tous les dessins de Jack (DiCaprio) dans « Titanic » ont été dessinés par James Cameron lui-même. Ce sont d’ailleurs ses mains que l’on voit en train dessiner Rose). Sa mère va même organiser une exposition de ses peintures dans une galerie locale.

Durant son enfance, James Cameron est un véritable leader naturel, il organise notamment avec ses camarades des jeux très ingénieux comme la construction d’une catapulte qui lançait des rochers assez gros pour former d’immenses trous ; il va également créer de petits sous-marins fonctionnels pour envoyer des souris dans les eaux de la rivière Niagara.

Photograph: Lucy Nicholson/Reuters

Au lycée, il se découvre une passion pour l’écriture et décide de se lancer dans la rédaction de récits de science-fiction et passe le plus clair de son temps à rêver à des histoires imaginaires qu’à faire ses devoirs.

Lecteur avisé de science-fiction depuis son enfance, il découvre à quinze ans pour la première fois le film visionnaire de Stanley Kubrick, « 2001 : L’Odyssée de l’espace ». Il se passionne instantanément pour le chef d’œuvre du cinéaste de « Shining » qu’il visionne plus de dix fois et se découvre un penchant pour la réalisation et le processus cinématographique.

« Dès que j’ai vu le film, j’ai su que je voulais devenir cinéaste », explique Cameron, « Cela m’a chamboulé à plusieurs niveaux. Je n’arrivais pas à comprendre comment il transposait tout ça à l’écran, et je devais juste apprendre ».

C’est bien ce qu’il a fait, en s’emparant de la caméra Super-8 de son père, tout en essayant de réaliser ses propres films.

Non seulement Cameron a désespérément essayé de comprendre comment les films étaient réalisés, se plongeant le plus souvent dans ses rêveries. C’est pendant un cours de biologie au lycée que Cameron se met à écrire une nouvelle, qui deviendra plus tard le film, « Abyss » en 1989.

En raison de l’emploi de son père, la famille a déménagé à Orange County. L’adolescent heureux de la situation demanda à son père : « Los Angeles, c’est tout près d’Hollywood ? » Cependant, les opportunités à Orange County sont limitées, d’autant plus que le futur cinéaste n’avait pas de permis de conduire.

« D’un point de vue pragmatique, c’était comme être dans le Montana. Il n’y a pas d’industrie cinématographique à Orange County, et comme je n’avais pas de permis de conduire, c’était comme si Hollywood était dans un autre état. »

Le rêve de devenir réalisateur semblait irréaliste, il ne croyait pas que c’était possible. « Je ne pouvais pas me voir comme un futur réalisateur. J’avais le sentiment que ces gens étaient en quelque sorte nés dedans, comme un système de castes. Pour moi les enfants d’une petite ville du Canada n’avaient aucune opportunité de réaliser des films ».

Il décide alors de s’inscrire à l’université d’État de Californie à Fullerton, il décide d’entreprendre des études en physique : « J’aimais la science et je pensais que je pourrais devenir biologiste ou physicien marin. Néanmoins j’aimais aussi écrire et j’ai été entraîné dans de nombreuses directions différentes. J’aimais l’idée de l’océan, même si je n’en avais jamais vu ou été dans un. J’aimais l’idée d’être dans un autre monde, et tout ce qui pouvait me transporter dans un univers imaginaire est ce qui m’intéressait ».

© 1997 - Twentieth Century Fox

Il se rend malheureusement compte que la science n’était pas un domaine dans lequel il voulait poursuivre, il change finalement de domaine pour des études en langue anglaise et commence à étudier la littérature pendant un certain temps. Plus tard malgré sa volonté, il se rend compte qu’il n’est pas heureux et abandonne ses études.

Il décide de poursuivre ses rêves de cinéaste, travaillant comme chauffeur de camion, Cameron s’arrête cependant sur la route pour travailler sur des scénarios. Il travaille ensuite comme peintre, chauffeur de bus scolaire et continue cependant à écrire durant son temps libre.

En 1978, il réalise enfin son premier film, un court métrage de science-fiction intitulé « Xenogenesis ». Ce film lui permet de trouver un emploi chez New World Pictures, une société dirigée par le célèbre réalisateur de série B Roger Corman. Au sein de New World, Cameron occupe différents postes, directeur artistique sur « Battle Beyond the Stars » (1980) et réalise son premier long métrage réalisateur « Piranha 2 – Les tueurs volants » en 1981.

Les débuts d’une carrière qui ne va cesser de grimper en flèche. Focus sur les plus grandes œuvres d’un maître des effets spéciaux mais aussi d’un roi du Box-Office.

  • Le Top de ses films :

Malgré son sens inné de producteur, son incroyable imagination en tant que scénariste, nous nous attarderons sur ses talents de réalisateurs. James Cameron ayant été producteur de grandes franchises (« Dark Angel », « Alita ») et crédité comme scénariste pour d’autres « Rambo » notamment, nous nous intéressons à ses propres réalisations dans ce classement.

8. « Piranha 2 – Les tueurs volants » (1981) :

Le film : En enquêtant sur la mort mystérieuse d’un plongeur, Anne Kimbrough, instructrice de plongée, découvre quelque chose de terrifiant : des poissons qui ressemblent à des piranhas, mais qui ont des ailes qui leur permettent de voler.

En regardant le titre, personne ne peut faire le lien entre les chefs-d’œuvre à gros budget de de James Cameron et cette petite série B horrifique mais il faut bien commencer quelque part.

Le producteur Ovidio G. Assonitis exerçait un contrôle constant pendant le tournage et il laissait très peu de liberté créative au futur cinéaste de « Titanic ». Jusqu’au point où James Cameron ira jusqu’à renier le film de sa filmographie.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que malgré une créativité en berne et le fait que Cameron a tenté par tous les moyens possibles à faire retirer son nom du générique, le film garde son charme de petite série B très médiocre. Cela en devient presque drôle et ridicule, le long métrage sonne comme une petite production rétro et un plaisir coupable pour les amateurs de genre. Effets médiocres, esthétique d’horreur ringarde surtout quand on passe après « Les dents de la mer » de Steven Spielberg et scénario plein de clichés. La réalisation n’est pourtant pas un échec total pour James Cameron ; le cinéaste y rencontre quelques collaborateurs réguliers et a approfondi son intérêt pour les tournages sous-marins.

Ce film a fait un tabac au Box-Office et encourage le cinéaste dans sa volonté de réaliser ses propres scénarii et à les produire.

7. « True Lies : Le Caméléon » (1994) :

Le film : Ne dit-on pas qu’un peu de piment stimule l’amour ? Spécialisé dans la lutte anti-terroriste, Harry Tasker travaille pour l’agence américaine `Omega Sector’. Pour sa femme Helen et sa fille Dana, qui ignorent tout de ses activités périlleuses, il est informaticien. C’est avec ses fidèles coéquipiers, Gib et Faisil, qu’il agit dans le monde entier, sous les ordres de l’énergique Spencer Trilby.

Troisième collaboration entre Schwarzenegger et Cameron après les deux premiers volets de la saga « Terminator » et encore une fois un très joli succès pour le duo puisque le film rapportera quand même plus de 324 millions de dollars pour un budget de 115 millions. Malgré un ton beaucoup plus léger que leurs collaborations précédentes, bourré d’action « True Lies » fut une autre réussite et contribua à accentuer le côté comique de ce bon vieux Arnold dans les années 90. Le film se situe dans une toute autre ligue que « Piranha II », tant en termes de budget que de qualité.

Pourquoi faut-il le voir ? Il s’agit d’une comédie d’action d’espionnage assez standard mais qui a été souvent recopiée par les studios depuis. Harry Tasker, Schwarzenegger, tente de concilier une vie de famille ordinaire avec une carrière d’agent secret plus excitante. « True Lies » est l’une des meilleures entrées de ce sous-genre maintes fois recopiée et qui distille pourtant quelques blagues fort bien amenées (même si certaines ont mal vieilli) et vaut largement votre attention pour la performance mémorable de Jamie Lee Curtis et Bill Paxton ainsi que ses scènes d’action palpitantes et habilement mises en scène.

Une anomalie parmi la filmographie révolutionnaire de Cameron.

© 1994 - Twentieth Century-Fox Film Corporation

6. « Abyss » (1989)

Le film : Heurté par un objet non identifié, Le Montana, un sous-marin nucléaire, se retrouve sur le rebord d’une faille, à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Pour explorer le bateau coulé, la marine américaine réquisitionne la plate-forme pétrolière expérimentale Deepcore. Quelques techniciens, emmenés par leur chef, ainsi que trois sauveteurs de la marine partent en reconnaissance au fond des mers, rejoindre l’épave.

La carrière de Cameron montre et cultive ses plus grandes passions, la réalisation d’une part et de l’autre l’exploration et la technologie des océans. Grand défenseur de l’environnement, il tente souvent d’introduire cette thématique dans chacun de ses films et de l’incorporer dans son processus créatif. La preuve avec « Abyss », long métrage qui a ouvert de nouvelles voies dans le domaine de la prise de vue et de l’éclairage sous-marins. Une œuvre pour laquelle le cinéaste décroche l’Oscar des meilleurs effets visuels.

Pourquoi faut-il le voir ? Les critiques ont salué « Abyss » comme l’un des films les plus matures de Cameron, traitant d’idées complexes et convaincantes. Bien sûr, les effets visuels étonnants, très en avance sur leur temps, ont également été soulignés comme un des gros points forts du film. Cameron y marie superbement la science-fiction, les effets spéciaux et l’océan tout en offrant un résultat évoquant à merveille la claustrophobie, l’immensité des eaux profondes et la science-fiction grâce à des effets qui résistent assez bien aux ravages du temps. La passion de Cameron transparaît à l’écran et des séquences d’action fortes étayent la prémisse intrinsèquement farfelue des extraterrestres sous-marins. « Abyss » mérite toute votre attention car il est très souvent oublié dans la filmographie de son auteur.

© 1989 - 20th Century Fox

5. « Terminator » (1984) :

Le film : Un Terminator, robot d’aspect humain, est envoyé d’un futur où sa race livre aux hommes une guerre sans merci. Sa mission est de trouver et d’éliminer Sarah Connor avant qu’elle ne donne naissance à John, appelé à devenir le chef de la résistance. Cette dernière envoie un de ses membres, Reese, aux trousses du cyborg.

Après une expérience difficile pour sa première réalisation, James Cameron décide de produire et réaliser « Terminator ». L’idée du scénario de cet assassin cybernétique venu du futur lui est venue lors d’une nuit où il était atteint de fièvre pendant le tournage de « Piranha II » à Rome. Le film a connu un succès retentissant au Box-Office, ce qui a donné lieu à une énorme saga qui a connu des succès mitigés ensuite, parfois pour le meilleur ou pour le pire. Produit pour seulement 6 millions de dollars, cet hybride action/SF mettant en scène Arnold Schwarzenegger et un groupe d’acteurs méconnus pour la plupart a rapporté la somme étonnante de 78 millions de dollars.

Pourquoi faut-il le voir ? James Cameron prouve qu’il a tout compris pour monter un blockbuster. Une dimension énorme et captivante soutenu par des séquences d’action palpitantes embelli par un scénario intelligent et inventif. Le film a également fait de Schwarzenegger un héros d’action inoubliable en plus de devenir une référence de la Pop Culture. Un grand film de science-fiction au suspense haletant soutenu par des personnages bien conçus et porté par un sobre mais très bon Arnold Schwarzenegger et des effets spéciaux efficaces qui sont encore plus impressionnants au vu du budget du long métrage.

Un film culte qui a propulsé James Cameron dans la cour des grands !

© 1984 Twentieth Century Fox

4. « Avatar » (2009) : 

Le film : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre.

Après avoir déjà réussi à devenir le plus gros succès de tous les temps avec « Titanic » en 1997, James Cameron réalise l’impensable en battant lui-même son propre record avec « Avatar » en 2009. Il a tenu ce record jusqu’à la sortie récente de « Avengers : Endgame ». C’est dire la prouesse ! Doté d’un budget de 237 millions de dollars, l’argument de vente du film était une technologie de capture de mouvement révolutionnaire et une expérience de visionnage en 3D sans précédent, et en ces termes visuels du moins, « Avatar » tient toutes ses promesses et devient un véritable raz-de-marée au Box-Office récoltant plus de 2 milliards et 790 millions de dollars. Monstrueux tout simplement !

Pourquoi faut-il le voir ? Pour ces effets visuels qui valent à eux seules le coup d’œil, l’environnement créé est tout simplement époustouflants de réalisme et de maîtrise pour nous raconter une histoire, il est vrai, qui ressemble beaucoup à Pocahontas. « Avatar » tient cependant toutes ses promesses, Pandora est un spectacle sans précédent. James Cameron donne littéralement vie à ce monde imaginaire avec une vivacité et une profondeur jamais vues à ce jour, et l’attention portée aux détails est tout simplement incroyable, chaque bête, chaque plante, chaque montagne et chaque arbre offre un rendu inimaginable à l’écran.

Le film arbore un type de réalisation qui n’avait jamais été vue auparavant et qui installe un peu plus la réputation de James Cameron en tant que réalisateur brillant et visionnaire. 

© 2009, Twentieth Century Fox

3. « Aliens, le retour » (1986) :

Le film : Après 57 ans de dérive dans l’espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage, planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de terraformage. Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d’accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage et d’affronter à nouveau la Bête. 

Alors qu’il est en pleine pré-production de « Terminator », James Cameron est contacté par les cadres de la Fox pour écrire la suite d’ « Alien ». Le cinéaste décide de changer le titre en « Aliens » et termine la plus grande partie du scénario avant le début du tournage de « Terminator ».

Après le succès surprise de son film de science-fiction, les décideurs de la Fox lui accorde le droit de réaliser cette suite en transposant son scénario à l’écran. Cameron va d’abord se battre pour faire revenir Sigourney Weaver en Ellen Ripley, une bataille qu’il a évidemment gagnée. Il se bat ensuite pour imposer son idée d’adapter le ton du long métrage en le faisant passer de l’horreur à un film d’action plus guerrier agrémenté de touches d’humour grâce au personnage de Bill Paxton, son acteur fétiche.

Difficile de passer après le chef d’œuvre anxiogène et claustrophobe de Ridley Scott mais James Cameron décide après avoir mené avec succès son œuvre sur « Terminator » de s’attaquer à ce monument de science-fiction horrifique.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que le scénario est plus profond, plus sombre mais aussi porté par de l’action tonitruante et l’art de la mise en scène du cinéaste. Pour certains, ce second volet surpasse même le premier opus de Ridley Scott par la richesse de sa mythologie et l’évolution du personnage de Ripley. Moins horrifique et intimiste que le chef d’œuvre de 1979, « Aliens » reste cependant un grand moment de cinéma.

© 1986 Twentieth Century Fox

2. « Terminator 2 : Le jugement dernier » (1991) :

Le film : Après l’immense embrasement nucléaire du 29 août 1997, les rares humains survivants, menés par John Connor, luttent sans relâche contre l’armée de robots dirigée par Skynet, un ordinateur surpuissant. Skynet tente d’abord d’éliminer Sarah Connor, la mère de John, grâce à un cyborg projeté en 1984, mais en vain. Il transfère alors dans le passé un deuxième robot, T1000, et l’envoie à l’époque où John Connor n’était encore qu’un enfant.

Un second volet est toujours très attendu mais rarement une réussite égale au premier. Pourtant James Cameron parvient à faire mieux qu’en 1984, grâce à un budget presque cent fois plus élevé (102 millions) mais aussi grâce à un robot encore plus impitoyable bien aidé par des acteurs tous au diapason. Quel succès avec plus de 520 millions de dollars, James Cameron devient un des nouveaux rois du blockbusters.

Pourquoi faut-il le voir ? James Cameron révolutionnait le cinéma d’action et de science-fiction. Un immense film porté par des effets spéciaux révolutionnaires. Une merveille devant laquelle on s’extasie toujours avec le même plaisir de cinéphile soutenu par une mise en scène démente, une gestion du rythme virtuose, une perfection nerveuse du montage et embelli par une photographie hallucinante. Avec « Terminator 2 », James Cameron prouvait encore une fois qu’il était le mettre pour jouer avec nos émotions et son aisance pour diriger un blockbuster avec efficacité et intelligence. Le précurseur du blockbuster moderne qui n’a toujours pas pris une ride. 

Une petite révolution du cinéma contemporain de science-fiction à l’aura intacte.

© 1991 Metro-Goldwyn-Mayer Studios

1.« Titanic » (1997) :

Le film : Le récit du célèbre et mythique paquebot, de son départ d’Irlande à son triste naufrage tragique dans les eaux glaciales de l’Atlantique, en avril 1912, vu au travers d’une rencontre, celle de Rose DeWitt Bukater, dame de la Haute qui n’en peux plus de son milieu exaspérant et de Jack Dawson, modeste passager de troisième classe…

Littéralement devenu le premier film à rapporter plus d’un milliard de dollars et à obtenir 14 nominations aux Oscars.

Avec ce blockbuster exceptionnel, James Cameron remporte trois Oscars pour ce projet : « Meilleur réalisateur », « Meilleur montage » et « Meilleur film ». « Titanic » a détenu pendant 12 ans le record du film le plus rentable de l’histoire, seulement dépassé par « Avatar », qui a maintenu ce record pendant une autre décennie.

Pour produire cette fresque romantico-dramatique, en 1995 James Cameron va d’abord effectuer 12 plongées sous-marines sur le Titanic, développant un équipement de tournage, d’éclairage et de robotique sans précédent pour une utilisation dans les pressions extrêmes des profondeurs.

Le cinéaste va de plus renoncer à son salaire (qui s’élevait à 8 millions de dollars) ainsi qu’à son pourcentage sur les recettes. Il se rattrapa cependant largement grâce à ses revenus de producteur.

Pourquoi faut-il le voir ? Puissant récit mythique dépeignant un évènement tragique du XXème siècle, Titanic est une ode au grand film d’amour et catastrophe hollywoodien qui réunit tous les ingrédients du grand spectacle fort en émotions. Un tour de force magistral offrant un drame historique saupoudré d’une romance passionnelle né pour entrer dans l’histoire du cinéma, le duo Jack DawsonRose DeWit Bukater interprété par un Leonardo DiCaprio qui allait changer de statut et devenir une star et de l’autre la touchante Kate Winslet, elle aussi devenue une immense actrice confirmée.

Un film d’une puissance émotionnelle incroyable, d’une beauté plastique qui n’a pas pris une ride porté par sa musique mélodieuse et iconique qui nous scotche à nos sièges devant ce drame poignant, palpitant et cruel.

Une épopée romantique et historique qui a submergé le Box-Office avec plus de 2,1 milliards de dollars de recettes dans le monde. Une œuvre auréolée de 11 Oscars et un film culte bien sûr !

© 1997 - Paramount Pictures

Grâce à son talent inné de conteur et de technicien hors pair, James Cameron s’est imposé comme l’un des plus grands réalisateurs de blockbusters de tous les temps. Cinéaste peut-être le plus rentable grâce à « Avatar » et « Titanic », il a incontestablement marqué l’histoire de septième art de son empreinte en étant souvent à la pointe du progrès technologique dans le domaine du cinéma. Le Titanic justement a alimenté son désir d’aller encore plus loin.

Le 26 mars 2012, il a effectué une plongée en solo record vers le point le plus profond de la terre, en pilotant le submersible DEEPSEA CHALLENGER qu’il a coréalisé à 11 kilomètres au fond de la fosse des Mariannes.

Un grand homme et un immense cinéaste en constante recherche de progrès révolutionnaires qui continue d’apporter au public de nouvelles et fascinantes expériences au monde qu’il soit réel, extraterrestre ou imaginaire.

Julien Legrand – Le 16 août 2020.

Sources : 

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