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L’acteur al dente

Al Pacino

La seule évocation de son nom fait frémir les fans de cinéma à travers le monde, il incarne ce qui se fait de mieux dans l’art de faire vivre un personnage, de faire ressentir ses émotions : lui, c’est Al Pacino, monstre sacré de cet art si complexe.

Issu d’une génération dorée qui a vu naitre bons nombres d’acteurs mythiques qui ont contribué à l’évolution du 7ème art, comme Jack Nicholson, Dustin Hoffman ou encore Robert De Niro, il a su se faire une place au soleil grâce à son incroyable talent conjugué à des rôles cultes et des personnages iconiques.

Al Pacino, c’est une gueule de cinéma, un regard perçant, presque flamboyant qui ne laisse personne de marbre, un charisme à toute épreuve ainsi qu’un talent inné pour la dramaturgie. Tant de qualités qui ont fait sa renommée et font de lui un des plus grands acteurs de l’histoire.

De parrain de la mafia à flic intègre et incorruptible, l’acteur d’origine sicilienne a offert au public une pléiade de rôles marquants, retour sur le parcours d’une légende.

Petite bio :

Dès ses premiers émois, le jeune Alfredo James Pacino avait déjà une certaine idée de son futur, il se voyait déjà acteur. Devant le miroir de sa chambre, il rejouait les scènes de son acteur fétiche James Cagney avec la même intensité qu’on lui connaît à présent. Mais le déclic se fait lorsque sa mère l’emmène voir « Le poison » un drame sur l’alcoolisme de Billy Wilder, c’est décidé, il sera comédien.

Né le 25 juin 1945 à East Harlem, dans l’arrondissement de Manhattan, il sera élevé en grande partie par les parents de sa mère après le divorce de ses parents, des grands-parents originaires d’un petit village de Sicile du nom de… Corleone. Il y a certains signes du destin qui ne trompent pas.

Enfant déjà, Al Pacino faisait preuve d’un charisme déconcertant, c’était un gamin extraverti, toujours à jouer la comédie, et un leader dans sa bande d’amis. Sa famille était relativement pauvre mais il ne manquait pas d’affection

Entre ses rêves de gosse et le choix de sa vocation il n’y a qu’un pas, encore faut-il le franchir. La certitude que son avenir est sur scène lui apparaît lors d’une représentation de « La mouette », d’Anton Tchekhov, par une troupe de théâtre itinérante. En spectateur âgé de 14 ans, Pacino trouve l’expérience fascinante.

Il intègre peu après la High School of Performing Arts mais l’enseignement qui lui est prodigué ne le convainc pas et la nécessité de gagner son pain pour subvenir aux besoins de sa famille le pousse à arrêter ses études prématurément. Il va alors enchaîner les petits boulots dans une période difficile de sa vie marquée par les décès successifs de sa mère et de son grand-père. Devenu insomniaque suite à ces événements, il arrête également de se produire sur les planches.

Son ambition de devenir acteur prend du plomb dans l’aile lorsqu’il est recalé à une audition pour intégrer les prestigieux cours de l’Actor’s Studio. Il va alors faire une rencontre déterminante en la personne de Charles Laughton, connu notamment pour avoir réalisé « La nuit du chasseur », un classique du 7ème art. Celui-ci perçoit immédiatement le potentiel du petit prolétaire du Bronx et va le prendre sous son aile jusqu’à son décès quelques mois plus tard.

A son contact, Pacino apprend les ficelles du métier, il s’intéresse aux grands dramaturges que sont Shakespeare, Balzac ou Dostoïevski pour ne citer qu’eux. Il remonte sur les planches, appuyant son jeu sur sa seule énergie, il apprend peu à peu la technique et intègre finalement l’Actor’s Studio, Il y croise Lee Strasberg, qui devient un second père, ainsi que Dustin Hoffman et son alter ego Robert De Niro.

En 1968, il se produit pour la première fois à Broadway dans la pièce « The Indian Wants the Bronx » puis dans « Does the Tiger Wear a Necktie? » qui lui vaut un Tony Awards, l’équivalent d’un Oscar pour le théâtre. Le cinéma ne se fait plus attendre et il obtient son premier rôle dans « Me, Natalie » de Fred Coe en 1969.

Deux ans plus tard, c’est la révélation, le public découvre un acteur capable de se transcender pour rendre un personnage crédible. Son rôle de junkie dans « Panique à Needle Park » fait forte impression et lui permet de taper dans l’œil d’un certain Francis Ford Coppola qui lui offre le rôle de Michael Corleone dans « Le Parrain ».

Un rôle gravé à jamais dans l’histoire du cinéma et qui marque le début de son immense carrière.

Le Top 10 de la rédaction :

Au moment d’établir le Top 10 des meilleures prestations d’Al Pacino, il faut faire face à des choix cornéliens tant sa filmographie regorge de rôles cultes. Par sa classe naturelle et son immense talent, il a considérablement marqué les esprits dans chacun de ses films dont voici les meilleurs éléments selon ScreenTune.

10. « L’Épouvantail » (1973) de Jerry Schatzberg :

Schatzberg tient une place particulière dans la carrière d’Al Pacino puisque c’est grâce à leur première collaboration dans l’excellent « Panique à Needle Park » que le jeune acteur s’est vraiment fait connaître. C’est donc tout naturellement qu’il offre de nouveau un rôle à celui qui a changé de dimension entre temps avec sa présence remarquée dans « Le Parrain ».

« L’Épouvantail » est un road-movie lyrique dénonçant la rigidité de la société américaine et ses trop nombreux laissés pour compte. C’est aussi la rencontre entre deux monstres sacrés du cinéma sur le bord de la route, d’un côté Gene Hackman dans la peau de Max, qui vient de purger une peine de prison et de l’autre Al Pacino, ancien marine qui cherche à revoir son enfant.

Ce dernier livre une prestation assez déroutante, tout en fraîcheur et en enthousiasme naïf. Il est aussi exubérant ici qu’il peut se montrer sobre dans ses précédentes compositions.

© 1973 - Warner Bros. All rights reserved.

9. « Donnie Brasco » (1997) de Mike Newell :

Dans la lignée des films de mafia comme « Les Affranchis » ou « Casino » du maître Scorsese, on retrouve « Donnie Brasco » et son duo d’acteurs de haute volée composé de Johnny Depp et d’Al Pacino. Si elle n’atteint pas les sommets du maître en la matière, l’œuvre de Mike Newell reste d’une grande prouesse, dans la pure tradition des films de gangster, tout en y amenant une lecture différente, celle du flic infiltré.

Pacino incarne Benjamin « Lefty » Ruggiero, petite frappe de la pègre new-yorkaise. Il est presque touchant dans ce rôle de porte-flingue vieillissant, rouillé et en manque de reconnaissance par ses pairs qui va prendre sous son aile Joe Pistone alias Donnie en qui il voit une sorte de fils et un moyen de se repentir.

« Donnie Brasco » ne dépeint pas une mafia flamboyante mais au contraire un clan de mafieux miteux avec un Pacino toujours aussi fascinant, et un Depp au diapason.

© 1997 - Columbia/TriStar

8. « Le Temps d’un week-end » (1992) de Martin Brest :

Remake du film italien « Le parfum d’une femme » sorti en 1974, « Le temps d’un week-end » narre l’histoire de Charles (Chris O’Donnell), un étudiant aspirant à intégrer Harvard, qui accepte de s’occuper du lieutenant-colonel Franck Slade, aveugle irascible et asocial de prime abord incarné par Al Pacino.

Le film vaut surtout le détour pour la prestation magistrale de ce cher Al dans un exercice des plus ardu. Interpréter une personne aveugle et donc faire transparaître ses émotions sans que celles-ci ne passent par le regard, ce qui demande une fameuse maîtrise. Il est ultra convaincant dans ce rôle, le regard vide qui est sien tout au long du film n’entache en rien son assurance légendaire.

Une performance qui lui permis d’enfin connaître la reconnaissance de sa profession, s’il le fallait encore, par l’obtention de l’Oscar du « meilleur acteur ». Mieux vaut tard que jamais…

Photo by City Light Films - © 1992

7. « Le Parrain » (1972) de Francis Ford Coppola :

« Le Parrain » seulement septième nous direz-vous. Et c’est une réaction légitime tant le premier film de la trilogie mafieuse de Coppola a marqué les esprits et s’inscrit comme une des œuvres les plus influentes du cinéma (Il est classé à la deuxième place des meilleurs films du cinéma américain par l’American Film Institute).

Alors pourquoi un tel classement ? Tout simplement car, bien que sa prestation dans la peau de Michael, fils cadet de Vito Corleone, soit des plus réussie, Pacino se retrouve dans l’ombre de son illustre aîné Marlon Brando durant la majeure partie de ce premier acte. Une prestation cependant saluée d’une nomination aux Oscars et aux Golden Globes.

Une première partie qui peut être vue comme une passation de pouvoir entre les deux hommes. Le personnage de Michael Corleone prend de l’épaisseur et gagne en assurance au fil du récit jusqu’à prendre la succession de son père adulé dans un épilogue qui installe Al comme élément central pour la suite de la saga à venir.

© 1972 Paramount Pictures

6. « Heat » (1995) de Michael Mann :

Après l’énorme succès de son précédent long-métrage « Le dernier des Mohicans » (1992) avec Daniel Day-Lewis, le réalisateur Michael Mann présente en 1995 le drame policier aux allures de polar « Heat ». Un film qui offre au public une confrontation de rêve entre deux acteurs qui côtoient les sommets depuis presque trente ans, deux mastodontes du métier aux parcours assez similaires, Al Pacino et Robert De Niro.

Cette rencontre au sommet entre les deux hommes est filmée par un Michael Mann au sommet de son art : Pacino dans la peau d’un lieutenant de police obsédé par son boulot, De Niro dans celle d’un truand implacable dénué de sentiment, se livrent un duel à distance sans merci mais surtout un face à face de seulement dix minutes à jamais inscrit dans la légende.

Ce qui rend cette scène, si mythique, c’est d’une part que les deux acteurs n’ont jamais eu l’occasion de croiser le fer (ils n’ont fait que se croiser dans « Le Parrain II ») et d’autre part en raison de son contexte particulier : en effet, Michael Mann a utilisé deux caméras de manière simultanée en champ/contrechamp. Al Pacino et Robert De Niro apparaissent donc tour à tour à l’écran, sans jamais s’être physiquement donné la réplique.

Critique « Heat » (1995) : Man(n) on fire - ScreenTune
© 1995 Twentieth Century Fox Home Entertainment

5. « Un après-midi de chien » (1975) de Sidney Lumet :

Une fois n’est pas coutume, le réalisateur chevronné Sidney Lumet livre un constat social très juste de l’Amérique et de ses institutions. Le metteur en scène de « Douze hommes en colère » se saisit d’une histoire vraie et offre à Al Pacino l’un de ses plus beaux rôles. Il est une nouvelle fois auréolé d’une nomination aux Oscars et aux Golden Globes.

Dans le rôle de Sonny Worztik, Pacino abat un travail phénoménal : son personnage d’inadapté social acquiert de l’assurance au fil des heures, en tenant la dragée haute aux policiers et aux journalistes, et conquiert une légitimité qui lui faisait défaut. L’acteur au jeu intense et halluciné atteint un tel niveau d’interprétation que rien ne semble contrecarrer l’aventure extraordinaire que semble accomplir le héros, jusqu’à ce que la réalité sordide vienne le rattraper dans son élan libératoire conformément aux lois de cette tragédie urbaine qui restera dans les annales du cinéma américain.

© 1975 - Warner Bros.

4. « Scarface » (1983) de Brian De Palma :

Remake actualisé du « Scarface » de Howard Hawks sorti en 1932, la 15ème réalisation de Brian De Palma offre à Al Pacino un nouveau rôle emblématique qui a marqué toute une génération, celui du trafiquant de drogue d’origine cubaine Tony Montana. S’il est désormais considéré comme un film culte, il n’a pas fait l’unanimité à sa sortie en raison de sa violence et du langage cru qui y est employé.

Si « Scarface » a acquis ses lettres de noblesse depuis, la prestation majuscule de son acteur phare y est pour beaucoup. Charmeur, violent, ambitieux, mégalo, il donne à ce personnage de truand à la petite semaine une dimension et une profondeur rarement vues au cinéma. Al Pacino ne joue pas Tony Montana : il est Tony Montana et porte à lui seul le film sur ses frêles épaules pour en faire une référence aujourd’hui encore inégalée. Malheureusement avec le Hollywood d’aujourd’hui, un remake est en préparation.

Le film distille la violence avec efficacité et démontre que l’ascension foudroyante d’un caïd de la drogue aboutit toujours au même constat : un loup mange toujours un autre loup.

© 1983 - Universal Studios

3. « Le Parrain : 2ème Partie » (1974) de Francis Ford Coppola :

Prendre la relève de Marlon Brando est loin d’être une tâche aisée pour un jeune acteur, même si on est pétri de talent et qu’on s’appelle Al Pacino. Pourtant et sans surprise, l’acteur d’origine sicilienne relève le challenge sans sourciller, il a su parfaitement maîtriser la psychologie de son personnage, excellant dans les attitudes impassibles autant que dans les explosions de colère. Une performance qui lui vaut une nomination aux Golden Globes et aux Oscars.

Comme dans le premier volet, Pacino effectue un travail méticuleux de composition : « Lors du tournage, j’écoutais du Stravinsky. J’avais le sentiment que ça correspondait à la dramaturgie de Michael Corleone. J’ai tâché, avec lui, de créer un personnage énigmatique. Je voulais que le spectateur ressente une confusion un peu semblable à celle que connaît Michael et qu’il ait des pensées contradictoires. »

En termes de trame, cette 2ème partie se veut sensiblement différente que la précédente. Si dans « Le Parrain » on suit la fin de parcours d’un homme respecté de tous en la personne de Vito, on suit ici la lente descente aux enfers d’un homme profondément seul et s’enfermant lui-même dans sa solitude. Michael Corleone, corrompu par son pouvoir immense, va tout perdre, y compris la notoriété de sa famille.

Coppola a également eu la bonne idée de placer cette déchéance en parallèle avec l’ascension fulgurante du jeune Vito incarné ici par le magnétique Robert De Niro.

Photo by Michael Ochs Archives/Getty Images

2. « L’Impasse » (1993) de Brian De Palma :

Pour sa seconde collaboration avec De Palma, pile dix ans après « Scarface », l’acteur fraîchement oscarisé livre une prestation de haute volée, toute en nuance, où l’on ressent toute son expérience, dans ce qui s’apparente à un miroir inversé de l’histoire de Tony Montana.

C’est également un retour aux sources pour Pacino, qui n’avait pas eu un rôle aussi complexe et consistant depuis longtemps : celui de Carlito Brigante, un truand qui, à sa sortie de prison, est inexorablement entraîné, contre sa volonté, dans un engrenage fatal.

Dans « Scarface », Tony Montana se révélait trop en avance sur sa propre époque. Sa désinvolture bling-bling et son arrivisme de nouveau riche le conduisait à sa perte dans un monde régi par des principes immuables. Ici, le héros semble à l’inverse en retard sur son temps. Carlito est désormais l’étranger d’un pays dont il a été le roi, lui dont le code d’honneur jure avec un milieu mafieux beaucoup plus anarchique et décadent que celui qu’il a connu avant son incarcération.

Tout au long du film, Al Pacino est constamment renvoyé de la sorte à son passé filmique, via la fougue de son partenaire Sean Penn dans le rôle de l’avocat véreux David Kleinfeld, qui tire les ficelles de cette lente et inexorable descente aux enfers, et du jeune Benny Blanco, nouvelle étoile montante du crime organisé et sorte de clone de Tony Montana.

Froidement accueilli lors sa sortie en 1993, « L’Impasse » est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands films de son auteur et offre à Al Pacino une de ses performances les plus abouties.

Photo by Universal Pictures - © 1993

1.« Serpico » (1973) de Sidney Lumet :

Bonnet vissé sur la tête et barbe digne d’un hippie, Al Pacino casse son image de belle gueule dans sa première expérience sous la houlette du réalisateur engagé Sidney Lumet. Dans ce polar inspiré de faits réels et marqué d’une atmosphère très « seventies ». Il incarne le jeune policier Frank Serpico, qui consacra sa carrière à lutter contre la corruption générale qui sévissait au sein de la police new-yorkaise.

« Serpico » est une violente et intelligente critique de l’institution policière sujette à la corruption, en même temps qu’un film policier nerveux et efficace, qui doit beaucoup à l’énergie de Sidney Lumet et à son talent de portraitiste du milieu urbain qu’il connaît parfaitement.

En l’espace de quelques années exceptionnelles, Al Pacino prouve, de son côté, à quel point il fut essentiel dans l’histoire du cinéma américain. Le comédien crève l’écran grâce à une interprétation toujours juste et sensible, il tient ici ce qui est indubitablement l’un des rôles de sa vie, une prestation intense où l’acteur se confond avec son personnage avec une maîtrise rare et rafle une nouvelle nomination aux Oscars. Pacino nous touche droit au cœur pour faire de ce film de Lumet un point d’orgue de sa carrière, ainsi qu’une référence du septième art.

Photo by © 1973 Paramount Pictures/Getty Images

Al Pacino fait incontestablement partie du gratin du cinéma mondial, une véritable légende qui a su marquer les esprits avec des rôles iconiques et un jeu qui frôle à chaque fois la perfection. Passant allègrement d’un extrême à l’autre dans les personnages qu’il incarne, on le voit tantôt dans la peau d’un flic, tantôt dans celle d’un gangster, mais toujours avec la même aisance.

Moins en verve depuis quelques années, on se réjouit d’ores et déjà de le revoir à l’œuvre très prochainement dans deux premières pour l’acteur, l’une sous la direction de Tarantino avec « Once Upon a Time in Hollywood », l’autre sous celle de Scorsese avec « The Irishman », comme quoi il n’est jamais trop tard pour faire de nouvelles expériences

On en salive d’avance !

NB : Pouvaient aussi être cités :

  • « Révélations » de Michael Mann (1999)
  • « Insomnia » de Christopher Nolan (2002)
  • « Le Parrain, 3ème partie » de Francis F. Coppola (1990)
  • « Panique à Needle Park » de Jerry Schatzberg (1971)
  • « Mélodie pour un meurtre » d’Harold Becker (1989)
  • « L’Associé du diable » de Taylor Hackford (1997)
  • « L’enfer du dimanche » d’Oliver Stone (1999)

Damien Monami – Le 1er mai 2019

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