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De charpentier à Aventurier

Le Top 10 des meilleurs films d’Harrison Ford

On l’a déjà dit de nombreuses fois mais sur ScreenTune on adore Harrison Ford. Peu d’acteurs peuvent se targuer d’avoir autant marqué le 20e siècle du Septième Art et d’avoir tourné avec autant d’excellents réalisateurs. Harrison Ford a incontestablement laissé une empreinte indélébile dans le cœur de nombreux cinéphiles avec ses rôles mythiques du contrebandier Han Solo et celui de l’intrépide Indiana Jones.

Pourtant l’acteur a tenté de s’émanciper de ses deux personnages cultes dans des œuvres plus indépendantes et dirigées par de grands réalisateurs comme Peter Weir, Alan Pakula, Sydney Pollack et Robert Zemeckis.

Nous n’allons pas retracer l’ensemble de sa carrière, notre portrait (ici) s’en est déjà chargé, nous allons plutôt, à travers ce TOP 10, vous prouver qu’Harrison Ford est bien plus qu’un acteur de blockbusters et qu’il a définitivement sa place dans un musée.

Le Top 10 des meilleurs films d’Harrison Ford : De charpentier à Aventurier. - ScreenTune

10. « Morning Glory » (2010) de Roger Mitchell :

Le film : Bien qu’elle soit jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale. Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre « Daybreak », la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy, le journaliste de légende de la chaîne. Mais le charisme de Mike n’a d’égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice. Les coups bas hors-plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne…

Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour ?

À l’aube de cette décennie, Harrison Ford n’est plus aussi « bankable », l’acteur s’est enfermé dans des rôles de vieux grincheux, comme Clint Eastwood le succès en moins. « Morning Glory » est une incursion bienvenue dans la comédie pour l’interprète d’Indiana Jones, ce qu’il n’avait plus fait depuis « Sabrina » et « Working Girl ». Malgré la qualité du long-métrage, le succès ne sera que peu au rendez-vous (budget de 40 millions de dollars pour un Box-Office de 60). Le film de Roger Mitchell vaut cependant le coup d’œil.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’il s’agit d’une comédie enlevée qui s’offre un paquet de séquences vraiment réjouissantes et la satisfaction de voir évoluer ensemble un casting que l’on n’aurait pas imaginé aussi homogène et complémentaire (le duo Harrison FordDiane Keaton). Harrison Ford s’auto-parodie en présentateur vedette grincheux, projections des rôles qui lui collent à la peau depuis une partie des années 2000. Ici l’interprète de Han Solo s’en donne à cœur joie et est tout simplement jubilatoire en vedette déchue qui vit sur sa gloire lointaine sans se remettre en question. L’histoire de la fin de carrière de l’acteur mais abordée avec une certaine pudeur et ironie. Brillant !

9. « À propos d’Henry » (1991) de Mike Nichols :

Le film : Henry Turner est un brillant avocat, aussi talentueux que cynique. Son existence est stoppée net quand il est blessé au cours d’un banal braquage. Amnésie, paralysie ; malgré la rééducation, Henry réalise que sa vie ne sera plus jamais la même. Avec l’aide de son épouse, il va devoir réapprendre à vivre.

Alors qu’il vient d’enchainer avec « Indiana Jones et la Dernière Croisade » en 1989 et « Présumé Innocent » d’Alan Pakula, deux très gros succès au Box-Office, Harrison Ford décide d’enchainer avec un drame plus intimiste très loin des blockbusters qu’il vient de tourner. Il s’agit également du premier scénario rédigé par un très jeune J.J Abrams

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’Harrison Ford tient totalement le film sur ses épaules en offrant une interprétation touchante et juste de cet avocat ambitieux de Manhattan qui délaisse sa famille pour son travail. Cependant suite à son accident, il doit réapprendre à vivre et trouve la rédemption grâce à son handicap. La revalidation de son personnage est parfaitement retranscrite avec les gestes simples, la marche, la parole, la lecture, ses souvenirs, sa progression est superbement mise en valeur et représente le cœur du film. Un superbe détour dans la filmographie de l’interprète d’Indiana Jones.

8. « Apparences » (2000) de Robert Zemeckis :

 Le film : Le docteur Norman Spencer et sa femme Claire habitent une somptueuse résidence sur les berges d’un lac de la Nouvelle-Angleterre. Tout va pour le mieux mais Claire se sent seule. Sa fille est partie à l’université et son mari consacre tout son temps à ses recherches. Elle entend un jour gémir et pleurer sa nouvelle voisine, Mme Feur, et tente de prendre contact avec elle. Mais elle se heurte à M. Feur, qui lui refuse l’accès à la maison.

Premier vrai thriller réalisé par Robert Zemeckis au budget de 100 millions de dollars et premier film des années 2000 pour Harrison Ford. Il fut tourné entre les deux parties de tournages que nécessitaient « Seul au Monde ». C’est Steven Spielberg qui a conseillé au cinéaste de « Forrest Gump » d’engager Ford pour le rôle principal. Le film ne fut pas bien accueilli par la critique mais fut pourtant un véritable succès au Box-Office puisqu’il rapporta tout de même 29 702 959 dollars lors de son week-end d’ouverture, pour un total mondial de 291 420 351 dollars. Un exploit !

Pourquoi faut-il le voir ? Pour son duo d’acteurs impeccables, Harrison Ford est complètement à contre-emploi et se débrouille à merveille dans un rôle plus sombre et intriguant. Une interprétation aux antipodes de ce qu’il a pu incarner auparavant et dans lequel il montre une nouvelle fois tous ses talents d’acteur. Quant à Michelle Pfeiffer, elle est tout simplement bluffante en épouse paranoïaque et inquiétante. Un thriller à la sauce Hitchcock trop souvent méconnu et pourtant impeccablement maitrisé par Zemeckis qui joue habilement avec la notion de huit-clos et qui prouve que Ford a toujours la cote en 2000. 

7. « Présumé Innocent » (1990) d’Alan Pakula :

Le film : Marié depuis dix ans avec Barbara, qui a cessé de travailler pour élever Nat, leur fils de neuf ans, Rusty Sabich mène une vie sans histoire. Premier substitut auprès du procureur, ce juriste réputé rejoint chaque matin en ferry le cabinet où il travaille avec la jeune Carolyn Polhemus, aussi séduisante qu’ambitieuse. Lorsque cette dernière est retrouvée assassinée à son domicile, il est chargé de l’affaire.

Un très gros succès à sortie puisqu’il avait rapporté plus de 220 millions de dollars et qui décrivait sous forme de thriller les rouages de l’adultère. Harrison Ford tourne à nouveau sous la caméra d’Alan Pakula, auteur notamment de l’excellent « Les hommes du président ».

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que Harrison Ford décide une fois de plus de troquer son image de héros dans un thriller judiciaire et psychologique. Il livre une performance impeccable en assistant du procureur, Rusty Sabich, présumé à tort d’un meurtre, tour à tour impuissant et désemparé face à une situation qui lui échappe. Soutenu par un scénario bien ficelé et construit comme une mécanique implacable, « Présumé Innocent » est le plus gros succès de Pakula au Box -Office, une recette gagnante dans laquelle il explore habilement les rouages du système judiciaire américain. Le cinéaste entraîne sans cesse son spectateur sur des fausses pistes, provoque le doute et ménage des coups de théâtre, jusqu’au twist final tout à fait surprenant soutenu par la superbe partition du Maître John Williams. À voir !

6. « Le Fugitif » (1993) d’Andrew Davis :

Le film : Le chirurgien David Kimble mène une vie paisible jusqu’au jour où il retrouve son épouse avec le crâne fracassé et est accusé du meurtre. Pour rétablir la vérité, il doit d’abord s’évader et reprendre l’enquête de zéro, avec toute la police à ses trousses.

« Le Fugitif » est tirée de la série éponyme diffusée de 1963 à 1967 sur ABC (qu’Harrison Ford n’avait jamais regardé avant de prendre part au film) et a rapporté plus de 365 millions de dollars au Box-Office. Harrison Ford surfe de succès en succès au court des années 90, il vient à ce moment-là de terminer la première aventure de Jack Ryan, le personnage créé par Tom Clancy avec « Jeu de Guerre » en 1992 de Phillip Noyce. Ce premier volet avait d’ailleurs rapporté plus de 178 millions de dollars au Box-Office. Bref « Le Fugitif » va faire un carton, raflé plusieurs nominations aux Oscars et aux Golden Globes et engendrer une suite « US Marshals » en 1998 toujours avec Tommy Lee Jones.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’il s’agit déjà d’un des plus gros succès de l’année 1993, une chasse à l’homme haletante et au suspense constant qui ressemble à un blockbuster mais sans action tonitruante. Il s’agit peut-être même d’une des meilleures transpositions de séries TV au cinéma, bien aidée il est vrai par un duo d’acteurs tout simplement remarquables et des séquences d’anthologies (le déraillement du train et la mythique scène du barrage).

Harrison Ford d’abord qui y trouve un de ses meilleurs rôles en docteur Richard Kimble accusé à tort du meurtre de sa femme, l’acteur déploie une palette de jeu impeccable, vulnérable mais déterminé à trouver l’assassin pour laver son honneur. L’acteur décroche sa troisième nomination aux Golden Globes pour sa performance absolument fascinante.

Malheureusement, il se fait un peu voler la vedette par Tommy Lee Jones qui incarne magistralement le marshal Samuel Gerard, opiniâtre, dynamique et survolté ; le comédien décroche l’Oscar du « meilleur acteur dans un second rôle ».

5. « Witness » (1985) de Peter Weir :  

Le film : Un petit garçon, témoin involontaire d’un crime, est en danger de mort. Découvrant l’identité de l’assassin, un inspecteur se retrouve aussi dans la ligne de mire. Il se réfugie dans l’austère communauté amish, à laquelle l’enfant et sa mère appartiennent. Cependant, le tueur est toujours à leurs trousses.

« Witness » est sorti en 1985 aux Etats-Unis et a rencontré un immense succès outre-Atlantique avec 70 millions de dollars de recettes pour un budget de 12 millions de dollars. La première œuvre sur le sol américain de Peter Weir a de plus été nommée à six Oscars (il en remporta deux pour le scénario et le montage) et autant de Golden Globes.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que grâce à Peter Weir, Harrison Ford est sorti de sa zone de confort en lui offrant deux des plus grands rôles de sa carrière avec d’abord « Witness » et ensuite « Mosquito Coast ». Deux interprétations qui constituent les deux seules nominations de l’acteur aux Oscars et aux Golden Globes. Harrison Ford n’a jamais été aussi juste et signe une performance tout simplement exceptionnelle.

Le comédien parvient à s’émanciper de son rôle d’aventurier et de contrebandier avec une réelle aisance, tour à tour touchant, brutal et incroyablement charismatique. L’acteur n’a absolument pas volé sa nomination aux Oscars (remporté malheureusement cette année-là par William Hurt pour « Le Baiser de la femme- araignée »).

« Witness » est bien plus qu’un simple thriller, c’est aussi une histoire d’amour poignante entre deux êtres venus de milieux que tout oppose mais également un récit initiatique sous forme de polar dans lequel on découvre tout un univers et une communauté (les Amishs) sans mépris, ni exaltation, ni condamnation. À voir absolument !

4. La Saga « Star Wars » (de 1977 à 2015) de George Lucas :

Les films : Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine très lointaine… naissait la plus grande saga de tous les temps et son générique culte, sa musique iconique et ses personnages attachants. George Lucas créait le plus grand Space Opera de l’histoire du cinéma en 1977, en Californie. Quatre ans plus tôt, le réalisateur âgé de 29 ans remportait avec « American Graffiti » un succès qui lui a permis de se lancer dans un projet qui lui tenait à cœur : une saga intergalactique intitulée « Star Wars ». Une épopée qui rapporta avec ces deux premières trilogies (IV, V,VI et I,II,III) plus de 5 milliards de dollars avant de rentrer dans le giron de Disney pour le résultat que l’on connait.

Harrison Ford décroche se rôle alors qu’il n’avait été engagé au départ que pour donner la réplique aux acteurs pour le casting. Il décroche finalement le rôle phare et culte de Han Solo (Nick Nolte et Christopher Walken étaient pressentis) mais Harrison était le plus convaincant selon le cinéaste. Le début d’une renommée internationale.

Pourquoi faut-il les voir ? Parce qu’il s’agit de la plus grande saga du cinéma, qu’elle a révolutionné les effets spéciaux à sa sortie et qu’elle compte des millions de fans de par le monde. Surtout, elle a permis à Harrison Ford d’accéder à la célébrité et d’entrer dans la légende grâce à son personnage de contrebandier. Il y a de nombreuses raisons d’aimer Han Solo. D’abord parce que c’est une canaille, courageux, fidèle et très doué avec un blaster. Ce qui lui donne aussi un autre attrait indéniable, c’est que Ford n’a jamais été un grand fan de son personnage, il ne l’a jamais complètement adopté au point d’avoir demandé à ce qu’il décède dans le sixième volet de la saga car il n’avait plus aucune profondeur à lui apporter.  Il a même longtemps exprimé son mécontentement face aux pauvres dialogues du cinéaste, hurlant de façon mémorable à Lucas pendant le tournage de Star Wars : « Tu peux taper cette merde, mais tu ne peux pas la jouer ». Même s’il a affirmé que c’était une blague pour détendre l’atmosphère sur le plateau.

Han Solo s’est finalement imposé comme l’un des modèles masculins du cinéma et a inscrit Harrison Ford dans la légende à jamais.

3. « Mosquito Coast » (1986) de Peter Weir :

Le film : Allie Fox, inventeur misanthrope et surdoué, en a assez des États-Unis ! Ses voisins fermiers n’ont que faire de ses machines révolutionnaires ; les boutiquiers ne lui proposent que de la camelote japonaise. L’Amérique moderne n’est plus pour lui qu’une terre décadente, pourrie par le matérialisme. Avec son épouse et ses quatre enfants, il part s’installer en pleine jungle du Honduras, le long de la Mosquito Coast.

« Mosquito Coast » est le film préféré d’Harrison Ford, il s’agit de son rôle le plus personnel également. Une œuvre basée sur le roman de Paul Theroux (père de Justin Theroux) sur un inventeur un peu trop arrogant qui décide de se retirer de la société conventionnelle avec sa famille (dont son fils interprété par River Phoenix qui deviendra plus tard le jeune Indiana Jones dans « Indiana Jones et la Dernière Croisade ») pour tout recommencer à zéro au cœur de la jungle d’Amérique centrale. Le film a été un échec cuisant,  détruit par les critiques et par le Boxe-Office puisqu’il n’avait rapporté que 14 millions de dollars à sa sortie.

La production fut très difficile, le film a été intégralement tourné au cœur de forêts tropicales et Harrison Ford s’était personnellement investi relisant sans cesse le roman pour cerner au mieux son personnage. Cet échec était une véritable déception pour l’acteur qui sortait tout juste de sa nomination aux Oscars pour « Witness » et tentait par tous les moyens de s’émanciper de ses rôles d’Indiana Jones et Han Solo.

L’acteur avouera dans une interview à ses détracteurs : « Je n’ai jamais vu un film dramatique aussi mal traité par la critique. Et je pense qu’ils ont eu tort. » Nous sommes tout à fait d’accord avec lui.

Pourquoi faut-il le voir ? Tout simplement parce qu’Harrison Ford ne suscite aucune once d’empathie dans le portrait de son personnage. L’acteur est tout bonnement bluffant et incroyable dans la peau d’Allie Fox, véritable monstre vaniteux qui détruit tout ce qui l’entoure et  rongé par son orgueil. C’est absolument extraordinaire de découvrir une star de cinéma qui, à l’époque, était surtout connue pour Han Solo et Indiana Jones proposer une performance aussi sombre et à l’opposé de ses standards habituels. Une interprétation admirable de par son audace sur un personnage détestable, ce qui la rend d’autant plus exceptionnelle. Harrison Ford décroche sa seconde nomination aux Golden Globes d’affilées mais pas de nomination aux Oscars. Une grosse injustice pour un film incompris.

2. « Blade Runner » (1982) de Ridley Scott :

Le film : Dans les dernières années du 20e siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Cependant, suite à une révolte, ces derniers sont peu à peu retirés.

À sa sortie en 1982, le long métrage adapté librement du roman « Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques » de Philip K.Dick ne rencontre pas un franc succès financier ni même critique, il faudra attendre sa sortie en VHS pour y voir un certain engouement et une popularisation grandissante. Le film a tellement marqué son temps qu’il est désormais conservé à la bibliothèque du Congrès américain en raison de son importance culturelle sur le mouvement « Cyber-punk ». Une œuvre classée parmi les 100 plus grands films de tous les temps selon l’American Film Institute.

Pourquoi faut-il les voir ? Parce que c’est tout simplement l’un des plus beaux films du monde et un des plus grands films de science-fiction de tous les temps, superbement éclairée et magnifiquement mis en scène par un Ridley Scott qui sortait de son chef d’œuvre « Alien ». La nuit, la pluie, sa référence aux films noirs, l’envoûtante partition de Vangelis et bien sûr, le monologue iconique et improvisé du regretté Rutger Hauer au cœur d’une métropole tentaculaire, éclairée au néon et futuriste.

Quant à Harrison Ford, il est tout simplement parfait dans la peau de Rick Deckard, flic taciturne et pessimiste qui, presque malgré lui, tombe amoureux d’une réplicante. L’acteur arrive à faire ressortir toute l’ambiguïté et l’incertitude de son personnage nuancé, mystifiant et incroyablement charismatique.

Une œuvre visionnaire, riche, complexe et poétique à jamais ancrée au panthéon du cinéma pour laquelle il reprend son rôle en 2017 dans l’envoutante suite « Blade Runner 2049 » signée Denis Villeneuve.

1.La Saga « Indiana Jones » (1981 à 2008) de George Lucas et Steven Spielberg :

Les films : Finalement le plus grand rôle d’Harrison Ford est celui pour lequel il n’était une nouvelle fois pas le premier choix : l’aventurier Indiana Jones devait au départ être campé par Tom Selleck (Sam Elliott, Christopher Guest, David Hasselhoff étaient également pressentis). On ne le remerciera jamais assez d’avoir été contraint d’abandonné, retenu par ses obligations sur la série « Magnum ». La saga Indiana Jones, c’est tout simplement la quintessence du film d’aventure. Un personnage emblématique, une mise en scène incroyable, une partition musicale légendaire et une scène d’ouverture absolument dantesque !

Est-ce l’histoire écrite par George Lucas ? L’incroyable charisme de Harrison Ford dans le rôle d’Indiana Jones ? La réalisation de Steven Spielberg ? La partition iconique de John Williams ? Toujours est-il que le premier volet, « Les Aventuriers de l’arche perdue » est devenu avec le temps un chef d’œuvre et sa grande influence sur le film d’aventure se fait encore sentir aujourd’hui. Le second, « Le Temple Maudit » est plus sombre et offre des moments inédits à la saga. Le troisième opus, « La Dernière Croisade » était un divertissement parfait dans lequel Harrison Ford et Sean Connery nous offraient un numéro de duettiste de haut vol grâce à des dialogues savoureux et un spectacle généreux. Et le quatrième, « Le Royaume du crâne de cristal » … et bien voilà !

Pourquoi faut-il les voir ? Les longs métrages conservent toujours leur rythme frénétique. On reste même épaté par la délicate harmonie qui perdure entre l’humour, la violence et le sens épique de ces aventures incroyables. Harrison Ford incarne tout simplement à merveille cet archéologue impétueux, habile au fouet mais qui a une peur mortelle des serpents.

Un héros d’action à l’ancienne qu’il a façonné avec talent, Harrison Ford a toujours été un héros et une grande star du cinéma, avec Indiana Jones, il a trouvé le rôle qui lui ressemble le plus et qui incarne parfaitement son éthique.

Une saga qui sent bon le « pop-corn movie » intelligente, fabriquée à la bonne vieille école du cinéma artisanal. On verra si un cinquième volet voit le jour ou pas.

Cette saga a vraiment sa place dans un musée comme dirait Indy.

NB : Pouvaient aussi être cités : 

  • « American Graffiti » (1973) de George Lucas : Bob Falfa
  • « Conversation secrète » (1974) de Francis Ford Coppola : Martin Stett
  • « L’ouragan vient de Navarone » (1978) de Guy Hamilton : Mike Barnsby
  • « Apocalypse Now » (1979) de Francis Ford Coppola : Le colonel Lucas
  • « Guerre et Passion » (1979) de Peter Hyams : David Halloran
  • « Frantic » (1988) de Roman Polanski : Le Dr Richard Walker
  • « Working Girl » (1988) de Mike Nichols : Jack Trainer
  • « Jeu de Guerre » (1992) de Phillip Noyce : Jack Ryan
  • « Danger immédiat » (1994) de Phillip Noyce : Jack Ryan
  • « Sabrina» (1995) de Sydney Pollack : Linus Larrabee
  • « Ennemis rapprochés » (1997) d’Alan J. Pakula : Tom O’Meara
  • « Air Force One » (1997) de Wolfgang Petersen : Le président Marshall
  • « 6 jours, 7 nuits » (1998) d’Ivan Reitman : Quinn Harris
  • « L’Ombre d’un soupçon » (1999) de Sydney Pollack : William Van Den Broeck
  • « K-19 : Le Piège des profondeurs » (2002) de Kathryn Bigelow : Alexei Vostrikov
  • « 42 » (2013) de Brian Helgeland : Branch Rickey
  • « Adaline » (2015) de Lee Toland Krieger : William Jones
  • « Blade Runner 2049» (2017) de Denis Villeneuve : Rick Deckard

Julien Legrand – Le 13 juin 2020.

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